Revue de presse

DE MÈRE EN PETITES FILLES

Le Dauphiné Libéré – samedi 25 juillet 2009
Festival Textes en l’air – Saint Antoine L’Abbaye

Un grand moment d’émotion au festival Textes en l’air. La grand-mère a vécu la guerre à Vassieux dans le Vercors et l’a raconté à sa fille. Celle -ci l’a écrite et la petite fille l’a transformé en récital-lecture raconté par deux voix sur fond de guitare électrique. Tu un mois de vie, celui de juillet 1944, qui s’imprime dans leur mémoire.
Inoubliable.
Un style télégraphique, une suite d’infinitif qui disent la peur et l’urgence : « Partir Repartir encore Vrombissement. Bruit assourdissent. Puis fumée. » Le tout dans une ruine du jardin de la communauté de l’Arche, lieu adéquat pour cette histoire forte.

Texte Élisabeth Chabuel dit par la compagnie INFINI DEHORS/Théâtre.

UNE LECTURE-CONCERT REMPLIE D’ÉMOTIONS

Le Dauphiné Libéré – jeudi 29 mai 2008

Dimanche au Tchai Walla, un grand moment d’émotion a bouleversé le public, la lecture intégrale du texte d’Élisabeth Chabuel “7 44”, des mots simples, des évocations fortes, des flashes de moments d’Histoire, des résonnances… Une écriture inspirée d’histoires racontées par la mère de l’auteur, enfant à Vassieux en juillet 1944. Un travail sur la mémoire, 31 jours d’une famille, “l’enfant, la mère, les parents, les amis, le père” qui ont dû quitter leur maison, survivre, traqués. Les deux commédiennes, Natacha Dubois, petite fille de la “mère”, Laura Lantez, de la compagnie “Mais où l’as tu ?”, et Clément Combes, guitariste qui participe à l’expérience menée par la compagnie, ont proposé une lecture musicale de “ces bribes de souvenirs reconstruits”, leur redonnant de l’oralité : “J’entends l’histoire”, des couleurs, des nuances, de l’intense, des silences… Un déclic, le 60e anniversaire des évènements de 1944 à Vassieux, une performance, une écriture quotidienne en 2004, affichée à la vitrine de la librairie de Die. Une aventure collective avec Ph. Hannus du Parc du Vercors (Resonnances de la Résistance), une éditrice, Catherine Flament, présents à la lecture-concert, avec la mise en espace de la compagnie. Une aventure familiale. Elisabeth Chabuel vit entre Die et Grenoble, poète, traductrice, écrit pour le théatre, elle expose également au Tcahi Walla des “silouettes”, l’une d’elle “Le Marcheur” figure en couverture du livre.